lundi 28 septembre 2009

Toronto Waterfront Marathon


Un 2e marathon derrière moi. Une autre expérience intense! Mes impressions sur cette nouvelle aventure dans la métropole canadienne.

L’organisation

Le Marathon Waterfront de Toronto est considéré, selon IAAF (un organisme qui évalue les courses à travers le monde), comme la meilleure organisation au Canada avec celui d’Ottawa. J’avais donc des attentes…

Pas une grosse Expo mais efficace, surtout pour récupérer BIB (dossard) et autres goodies. Le service de navette gratuit entre le centre-ville et l’Expo fut aussi apprécié, mais ca aurait été préférable d’avoir l’Expo directement au centre-ville. Un départ au centre-ville, sur Bay street à 200 mètres de mon hôtel fut un grand luxe : j’ai quitté ma chambre à 7h, et j’étais au départ avec les autres à 7h10! Comme à Ottawa, des « corrals » permettaient de minimiser le chao au départ (corral : couleur sur notre dossard qui nous plaçait en fonction du temps estimé). Par contre, élément négatif, j’ai trouvé le départ difficile puisqu’on partait en même temps et on parcourait la même route pour les 18 premiers km que les coureurs du demi-marathon. On aurait pus avoir un départ moins pogné. Là l’organisation de Montréal avait pas mal plus « opéré » en séparant les coureurs du demi et du full en leur faisant faire le 21.1 km unique au full dans la première moitié de la course, le tout à 15 minutes de décallage : pas mal plus intelligent.

De nombreux points d’animations et une foule bruyante sur la quasi-totalité du parcours, surtout dans le bout difficile (après 30km) a beaucoup aidé… aussi, mon nom sur le BIB faisait que les gens m’encourageait par mon nom… c’est pas mal sympathique.

Beaucoup de point de ravitaillements efficace (toujours les tables de chaque côté de la rue). Par contre pas de gel (j’avais les miens).

Bref oui, une course bien organisée mais pas parfaite. En somme comparable à Ottawa.


Ma course

Matinée parfaite : frais et nuageux, 17c. Je me suis efforcé de partir plus lentement cette fois- ci. Je me suis imposé les 2 premiers km à pas plus de 6min/km. Ce fut une bonne idée, évitant ainsi d’avoir les jambes pesantes dès le départ, ce qui m’arrive trop souvent. Une fois passé les 2 premiers km, je me suis réglé à un rythme de 5:40 /km… rythme que j’ai pus maintenir longtemps. Étant donné la grande quantité de coureurs (10 866 dont 2 918 pour le marathon), je fus au coude-à-coude jusqu’au 18e km. Un peu achalant. La première demie s’est donc très bien déroulée. Complétée en 2:01:28, je me sentais fort… je commençais même à penser que le 4h ne serait pas irréaliste, même si c’était loin d’être dans la poche…

Mais tranquillement, j’ai commencé à faiblir, de sorte qu’au 30e, ma moyenne était descendue à 5:53… toujours bon pour finir sous le 4h10. Puis la course est devenue vraiment difficile à partir de ce point. A partir du 30e, j’ai commencé à marcher les points de ravitaillement puis, autour du 35e, je n’avais pratiquement plus rien dans les jambes. Les derniers km furent pénibles, partagé entre course et marche. Mélange de déception et de douleur… on vient vraiment à se demander ce qu’on fait là. Si tout ça en vaut la peine.

Ci-bas le graphique de la course sur laquelle n’apparait pas les derniers 500m qui furent un peu plus rapides… on voit les premiers km inégaux, du à foule, puis un rythme soutenu jusqu’environ au 28e… puis une diminution de vitesse avec les pointes qui marquent les arrêts d'abord aux ravitaillements, puis du à la fatigue des cuisses.

Si je compare mon expérience à l’an passé, disons que j’ai moins souffert (aucune crampe) et que j’ai frappé le mur de façon moins violente. Par contre je m’attendais en partant à mieux faire car la température était beaucoup plus fraiche et que le parcours était plus plat. Je pensais pas avoir de misère à faire 4h15. Enfin 4h25 c’est pas mal… c’est une amélioration de 21 minutes. Je suis fier d’avoir complété ce 2e marathon. Trouver la motivation pour faire le 1er est plus facile… aussi j’étais peut-être un peu moins bien entrainé que l’an passé. Maintenant, est-ce que je vais en faire un 3e? A l’heure où j’écris ces mots, j’en doute. Par contre la passion pour la course demeure et il est clair que je veux continuer à tout le moins des demi-marathons. Je traverse peut-etre aussi une petite dépression post-marathon.

Données de course sur Sportstats.ca


mercredi 16 septembre 2009

Marathon de Montréal


J'ai eu l'occasion de participer à l'épreuve du demi-marathon dimanche dernier. Mon commentaire en 2 volets: l'organisation et ma course.

L'organisation
Franchement pas terrible. On a beau dire que c'était une année record et qu'ils ont été victime de leur succès mais ca n'excuse rien. 15 000 coureurs + 4 000 cyclistes? A Ottawa, ils sont plus de 32 000 et l'organisation est solide. Pas terrible que ce soit pour la confusion dans la gestion des files d'attentes pour récupérer son stock à l'expo, pour le chandail cheap, pour l'expo minuscule, pour la confusion à l'arrivée chaotique dans le stade et j'en passe. Oui il y a beaucoup de bénévoles et d'ordinaire j'en suis très reconnaissant, mais un minimum de service svp: je paie quand meme cher pour courir. L'an prochain, je passe mon tour c'est sûr.

Ma course
Statégiquement ce n'est certainement pas un bon move de courir un demi 2 semaines avant le marathon. Mais j'aime les courses et je voulais me faire plaisir. L'objectif n'était pas le PR mais je voulais faire quelque chose qui se rapprochait de ma performance du printemps. Avec 1:59:45, je suis passé à côté. Je suis parti trop vite (rookie mistake, again). J'ai quand même fini fort dans le dernier 10km, ce qui est bien dans les circonstances.

Anyway, la course importante pour moi est Toronto dans 11 jours!...

Sur une autre note, félicitation à Math R. pour avoir terminer son premier marathon en fin de semaine. Il l'a vécu vraiment intensément!!! :-)

Prochain billet au retour du marathon de Toronto!

Données de course sur le site SportStats.ca